Chez la femme
La réduction mammaire s’adresse à l’hypertrophie mammaire, ce sont des poitrines volumineuses en rapport avec un développement glandulaire et graisseux important, touchant généralement la femme jeune.
Ces hypertrophies sont gênantes sur le plan esthétique et handicapantes par le poids qu’elles représentent avec ses répercussions sur le cou, les épaules et le dos. La demande est à la fois cosmétique et fonctionnelle.
Le but de l’intervention est de réduire la taille de la glande d’une part et d’autre part de traiter le relâchement cutané associé. Sa difficulté réside dans le fait de tenter d’obtenir une taille normale et naturelle de glande moyennant des cicatrices les plus courtes possibles. Les cicatrices sont en majorité en forme de T inverse avec une horizontale parfois longue mais souvent cachée naturellement dans le pli.
Comme toute intervention chirurgicale, un bilan préopératoire est nécessaire avec mammographie, chez les fumeuses, l’arrêt tabagique est obligatoire 15 j avant et après l’intervention afin d’éviter tout risque sur la vitalité postopératoire de l aréole.
L intervention est réalisée sous anesthésie générale et la mise en place d’un soutien gorge de contention est indispensable pendant un mois. Un traitement local cicatriciel est ensuite commencé afin de prévenir les cicatrices hypertrophiques.
Dessin préoperatoire d’une réduction mammaire
Avant/après Réduction mammaire avec cicatrice en T inversé
Avant/après Réduction mammaire avec cicatrice en T inversé
(photos non retouchées)
Chez l’homme
C’est la Gynécomastie, l’hypertrophie est due également à un développement anormal de la glande mammaire et de la graisse. La gêne est essentiellement esthétique avec une demande surtout chez l’adulte jeune .
Avant tout acte opératoire, une consultation chez l’Endocrinologue est indispensable afin d’éliminer un déséquilibre hormonal associé susceptible d être traité afin d’éviter toute récidive post opératoire.
Une échographie mammaire est réalisée dans le but d’évaluer la composante de l’hypertrophie qui peut être à majorité glandulaire ou graisseuse, cet examen permettra par la même occasion de poser l’indication opératoire.
Si l’hypertrophie est graisseuse l’indication opératoire sera une liposuccion par une incision minime cachée dans l’aréole ou dans le pli sous mammaire, s’il s’agit d’un excès glandulaire, l’intervention nécessitera sa réduction par une incision hémi aréolaire inférieure, parfois ces 2 gestes sont nécessaires simultanément. Il est rare qu’on ait besoin de retirer de la peau avec le risque de cicatrices résiduelles.